Éliminer les gîtes larvaires (nids à moustiques) autour du domicile des malades
Sensibiliser les habitants aux gestes de prévention
Distribuer des répulsifs aux publics prioritaires autour des cas
Rechercher d’autres cas dans le périmètre du cas initialement signalé
Encourager à consulter un médecin rapidement en cas de symptômes et à réaliser des analyses en laboratoire.
Réaliser des traitements insecticides et/ou larvicides la journée,
Ces traitements en porte à porte sont menés en journée dans les cours et jardins des particuliers grâce à des appareils de pulvérisation portés à dos.
Focus : Les actions de traitements insecticides (démoustication)
Les équipes de l’ARS mènent des actions de démoustication la journée, autour des habitations des malades dans un périmètre de 100m et éventuellement autour de lieux régulièrement fréquentés (travail, loisirs…). Ces traitements biologiques sont réalisés pour éliminer l’ensemble des moustiques (larves et moustiques adultes) par des opérations de suppression des gîtes larvaires et de traitements insecticides.
Une première équipe de l’ARS passe en porte à porte pour :
- procéder à l’élimination des gîtes larvaires et s’assurer de la mise en sécurité des maisons à traiter,
- informer les personnes rencontrées du passage imminent du traitement.
(En cas d’absence, un courrier est laissé dans la boîte aux lettres de la personne, l’invitant à rappeler le service de l’ARS pour reprogrammer l’action.)
Une deuxième équipe passe ensuite pour procéder aux traitements :
- traitements insecticides (deltaméthrine) et/ou larvicides (bacillus thuringiensis israelensis - Bti), des insecticides biologiques.
La stratégie de lutte anti-vectorielle repose actuellement sur :
Une intervention autour de chaque cas de dengue ou chikungunya signalé
(autant que possible);
Le signalement s'effectue par le biais du dispositif de surveillance.
La lutte contre les moustiques intègre :
- l’élimination manuelle des gîtes larvaires,
- la démoustication par traitement insecticide (deltaméthrine) et biologique (Bti),
- une sensibilisation des gestes de prévention et une distribution de répulsifs aux publics prioritaires,
- complétées par l’utilisation de dispositifs de piégeage (certains quartiers ciblés).
Des interventions de salubrité publiques menées par les collectivités dans les quartiers les plus à risques ;
Ces derniers sont déterminés grâce à un logiciel de modélisation qui permet d’estimer les densités de moustiques sur chaque quartier, selon la météo de la semaine.
Une mobilisation dès l’apparition des premiers regroupements de cas :
- des actions de traitements privilégiés autour des domiciles (traitement à pied de jour dans les cours et les jardins) plus efficaces,
- des actions complémentaires de salubrité publique en lien avec les collectivités locales,
- une anticipation de la mobilisation des renforts,
- une information et sensibilisation accentuée de la population, des élèves au sein des établissements scolaires, des professionnels de santé afin de promouvoir les mesures de protections individuelles : élimination des gîtes larvaires, utilisation de sprays répulsifs, utilisation de moustiquaires pour les lits et berceaux mais aussi sur les portes et les fenêtres...