L’ARS confirme 2 nouveaux cas autochtones de chikungunya, après confirmation du centre national de référence associé du CHU. Il s’agit de personnes de l’entourage du 1er cas et résidant dans le même quartier à St-Gilles-les-Bains. La population, et particulièrement les habitants de St-Gilles-les-Bains, est invitée à se protéger des piqûres de moustique et à consulter un médecin en cas de symptômes
A ce jour, trois personnes ont été contaminées par le chikungunya à La Réunion. Elles n’ont pas été hospitalisées.
Depuis le 23 août, les équipes de lutte anti-vectorielle de l’Agence sont très mobilisées : sensibilisation des habitants du quartier et traitements autour des domiciles.
Le niveau de risque épidémique n’étant pas modifié par ces nouveaux résultats, l’ARS La Réunion poursuit les actions de lutte anti-vectorielle entamées le 23 août dans le quartier concerné, en lien avec la commune :
incitation à consulter un médecin en cas de symptômes et à réaliser des analyses par les laboratoires,
élimination des gîtes larvaires (nids à moustiques) autour du domicile,
réalisation de traitements insecticides,
sensibilisation des habitants aux gestes de prévention,
distribution de répulsifs aux publics prioritaires
Les professionnels de santé du secteur concerné et les services d’urgences ont été de nouveau sensibilisés.
Comme la dengue, le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques. Tout le monde peut être concerné : nourrissons, enfants, adultes, personnes âgées.
La population, et particulièrement les habitants de Saint-Gilles-les-Bains, est encouragée à appliquer les mesures de prévention au quotidien pour lutter contre la propagation du virus.
Éliminer les lieux où les moustiques peuvent pondre leurs œufs
Les moustiques se multiplient en pondant leurs œufs dans des récipients et objets contenant de l’eau situés autour de la maison.
Pour lutter contre les moustiques, il faut supprimer à son domicile les gîtes larvaires (nids à moustiques) toutes les semaines :
rendre inaccessible aux moustiques les dispositifs de stockage d’eau (installation de moustiquaire ou tissus…)
traiter ou vider les piscines non utilisées
…
Se protéger des piqûres de moustique
Protégez-vous en utilisant des sprays anti-moustiques, moustiquaires pour les enfants et personnes alitées, diffuseurs/serpentins, vêtements longs…
LES MESURES QUI PROTÈGENT
Les répulsifs cutanés
Les vêtements imprégnés par spray ou trempage dans une solution insecticide (perméthrine)
Les moustiquaires sur les berceaux et les poussettes des jeunes enfants, au niveau des portes et volets de l'habitation
Les diffuseurs électriques, les raquettes électriques…
LES MESURES QUI PROTÈGENT MOINS
La pulvérisation dans la maison de « bombes » insecticides (disponibles dans le commerce).
La climatisation, la ventilation
L’utilisation de serpentin fumigène (à réserver exclusivement en extérieur)
LES MESURES QUI NE PROTÈGENT PAS
Les bracelets anti-insectes
Les huiles essentielles dont la durée d’efficacité, généralement inférieure à 20 minutes, est insuffisante
Les appareils sonores à ultrasons, la vitamine B1, l’homéopathie,…
Les rubans, papiers et autocollants gluants sans insecticide…
Consulter son médecin traitant en cas de symptômes (fortes fièvres, douleurs articulaires, maux de tête, grosse fatigue…) et continuer à se protéger contre les piqûres de moustique
Si vous êtes malade, afin de prévenir les formes graves de la maladie :
Surveillez votre état de santé ;
Consultez votre médecin traitant ou un service d'urgence si vous avez des signes et symptômes suivants : douleurs abdominales sévères, vomissements persistants, impossibilité de s'alimenter/s'hydrater, grande fatigue, agitation ;
Rendez-vous à l’hôpital en cas de dégradation de votre état de santé.