L'attribution de la cause des décès au chikungunya fait l'objet d'une analyse au sein d'une commission d'investigation, associant le médecin traitant, des infectiologues du CHU et de Santé Publique France. Ce nécessaire recours à plusieurs experts explique les délais entre ledécès, l'imputabilité au chikungunya et sa déclara tion par les autorités sanitaires.
Avec l'épidémie en cours, les autorités rappellent à l'ensemble de la population la nécessité de lutter contre la maladie en mettant en oeuvre les mesures de prévention : éliminer tout ce qui peut contenir de l'eau autour de son domicile, se protéger des piqûres de moustiques et continuer à se protéger, même malade, et consulter un médecin en cas de symptômes.
L’ARS La Réunion, en lien étroit avec le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins, travaille à organiser l’accès à la vaccination des personnes prioritaires, dès le début du mois d’avril. Ces modalités feront l’objet d’une prochaine communication.