Chikungunya à La Réunion : semaine du 3 au 9 février 2025

Actualité

Du 3 au 9 février, 362 nouveaux cas ont été signalés*. L’épidémie se poursuit à un rythme soutenu. La période actuelle de l’été austral est très favorable à la propagation de la dengue et du chikungunya, particulièrement avec l’arrivée des pluies récentes. Au vu de la dynamique épidémique actuelle, la dissémination à la totalité de l’île semble vraisemblable pour les prochaines semaines.

Ce sont toujours les communes du Tampon et de l’Étang-Salé qui comptent le plus grand nombre de cas, respectivement 228 et 169 cas depuis le début de l’année. 

La présence du virus est beaucoup plus marquée au Tampon, avec une augmentation de plus de 80% des cas.

La circulation du virus progresse fortement :

  • aux Avirons, 

  • à Petite-Île, 

  • à Saint-Denis, 

  • à Saint-Joseph,

  • à Saint-Louis,

  • à Saint-Paul 

  • à Saint-Philippe. 

L’impact sanitaire reste relativement faible : 8 passages aux urgences et 7 hospitalisations.

 

Depuis le 23 août 2024

  • 1 069 cas autochtones recensés, dont 927 depuis le début de l’année
  • 8 passages aux urgences
  • 7 hospitalisations de +24h

*Entre l'apparition des symptômes, la consultation médicale, l'analyse biologique et la transmission des résultats à l'ARS, le nombre de nouveaux cas est consolidé tous les 15 jours.

  • Éliminer l'eau stagnante où les moustiques peuvent pondre leurs œufs (nids à moustiques) :
    Coupelles, petits objets, pneus… Réalisé régulièrement, cela permet de diminuer la densité de moustiques autour de chez soi et ainsi de réduire le risque de transmission du virus.
  • Se protéger des piqûres de moustiques
    Les répulsifs et les moustiquaires sont les moyens les plus efficaces de se protéger. Peuvent aussi être utilisés : diffuseurs ou vêtements couvrants.

  • Consulter son médecin en cas de symptômes : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires et/ou musculaires, nausées/vomissements, conjonctivite…
    Cela permet d’établir un diagnostic rapide et de s’assurer d’une prise en charge adaptée pour limiter les formes graves de la maladie.

    Pour les personnes qui ont contracté la maladie, il est important de continuer à se protéger tant que les symptômes persistent, pour éviter de transmettre le virus.

Toutes les recommandations pour vous protéger du chikungunya

 

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