- Port de manches longues
- Application de produits répulsifs sur la peau
- Utilisation de moustiquaires imprégnées pour dormir
Le paludisme est toujours présent dans certains pays de la zone Océan Indien. Il reste possiblement mortel : un décès lié au paludisme d’importation contracté lors d’un voyage est ainsi survenu en 2023 à La Réunion. En cette période de vacances scolaires, le risque d’introduction de cette maladie à La Réunion est élevé. Aussi, l’ARS recommande aux voyageurs la plus grande vigilance.
Le paludisme, maladie provoquée par la piqûre d’un moustique appelé anophèle, ne circule plus à La Réunion depuis 1979. Les cas diagnostiqués sur l’île sont des cas de paludisme dits d’importation, c’est-à-dire que la maladie a été contractée lors d’un voyage hors de La Réunion.
(Source : Santé Publique France)
Le dernier rapport de Santé Publique France sur les cas importés de paludisme à La Réunion signale qu’environ un Réunionnais sur deux qui s’est rendu dans une zone où le paludisme circule ces dernières années n’a pris aucune précaution particulière. Or, chaque année en France des voyageurs décèdent du paludisme suite à un voyage.
Un traitement préventif est nécessaire pour tous séjours dans les pays où le paludisme est encore présent.
Le traitement préventif antipaludique fait souvent l’objet d’un remboursement partiel ou total par les mutuelles. Les médicaments sont délivrés sur prescription médicale. Pour s’informer sur les pays à risque : ou scannez ce QR code |
La prévention du paludisme pour les voyageurs repose sur un traitement antipaludique administré avant exposition potentielle au virus, soit avant le voyage, adaptée au type de voyage et à ses conditions de déroulement.
Toute fièvre survenant pendant le séjour ou dans les 2 mois suivant le retour d’un pays où le paludisme est présent, quels que soient les symptômes associés, doit être considérée a priori comme pouvant être un paludisme et justifie une consultation médicale en URGENCE.
Le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé. Le retard à consulter constitue la première cause de décès par paludisme en France.