

Les communes du Tampon et de l'Etang-Salé restent les plus touchées, avec respectivement 437 et 241 cas signalés depuis le début de l'année.
Une très forte progression est notée au Tampon qui affiche une augmentation de plus de 87% du nombre de ses cas.
Cependant, l’épidémie se propage et le nombre de cas progresse fortement dans les communes voisines telles que :
- Les Avirons,
- Petite-Ile,
- Saint-Philippe
- Saint-Louis,
Mais aussi dans l’ouest de l’île à :
- La Possession,
- Saint-Leu,
- Saint-Paul,
- Trois-Bassins
Même la ville de Cilaos n’échappe pas à cette dispersion, avec 7 cas récemment détectés.

Depuis le 23 août 2024
- 1 773 cas autochtones recensés, dont 1631 cas depuis le début de l’année
- 13 hospitalisations de +24h
*Entre l'apparition des symptômes, la consultation médicale, l'analyse biologique et la transmission des résultats à l'ARS, le nombre de nouveaux cas est consolidé tous les 15 jours.
L’ARS programme une intervention (actions de lutte et prévention) dans la commune concernée dès réception d’un signalement de chikungunya par un médecin ou un laboratoire d’analyse médicale.
140 agents de l’ARS interviennent quotidiennement sur le terrain pour des interventions de démoustication. Près de 450 visites de maisons sont actuellement réalisées par jour.
Depuis janvier 2025
- 740 périmètres ont bénéficié d’une intervention
- 13 743 maisons visitées
- 3 649 gîtes larvaires ont été éliminés
- 7 097 traitements ont été réalisés
Objectifs de ces interventions :
- Faire baisser rapidement le nombre de moustiques tigres dans les zones où des cas sont détectés
- Encourager la population à se protéger des piqûres de moustiques.
- Identifier des cas secondaires et prévenir l’apparition de nouveaux foyers.
- Éliminer l'eau stagnante où les moustiques peuvent pondre leurs œufs (nids à moustiques) :
Coupelles, petits objets, pneus… Réalisé régulièrement, cela permet de diminuer la densité de moustiques autour de chez soi et ainsi de réduire le risque de transmission du virus. Se protéger des piqûres de moustiques
Les répulsifs et les moustiquaires sont les moyens les plus efficaces de se protéger. Peuvent aussi être utilisés : diffuseurs ou vêtements couvrants.Consulter son médecin en cas de symptômes : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires et/ou musculaires, nausées/vomissements, conjonctivite…
Cela permet d’établir un diagnostic rapide et de s’assurer d’une prise en charge adaptée pour limiter les formes graves de la maladie.
Pour les personnes qui ont contracté la maladie, il est important de continuer à se protéger tant que les symptômes persistent, pour éviter de transmettre le virus.