Six foyers sont actifs à ce jour :
la Ravine Sheunon (L'Etang Salé),
la Ligne des 400 (Saint-Pierre / Le Tampon),
Bras Creux (Le Tampon),
Grand Bassin et Trois Mares les Bas (Tampon),
La Vallée (Saint-Pierre).
Depuis le 23 août 2024
- 339 cas autochtones recensés (les données pour la période du 13 au 19 janvier, après consolidation, ont fait état de 78 cas), dont 200 cas en 2025
- 2 hospitalisations de +24h signalées
En raison de l’augmentation et de la dispersion du nombre de cas, et sur proposition du directeur général de l’ARS Gérard COTELLON, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a déclenché le 13 janvier le niveau 3 du dispositif ORSEC « Arboviroses » (Ce qui correspond à la circulation d’une épidémie à faible intensité.).
Lancement d’une campagne de communication
Afin d’informer sur la maladie et de sensibiliser l’ensemble de la population sur les bons gestes à adopter, l’ARS et la préfecture ont lancé une nouvelle campagne de communication depuis le 27 janvier : « Epidémie de chikungunya, c’est maintenant qu’il faut agir ! ».
La campagne se déroulera jusqu’au mois de février et se décline comme suit :
• campagne digitale (Youtube, Google, sites d’information locaux)
• campagne sur les réseaux sociaux de l’ARS et de la préfecture
• bandeau en Une du Quotidien
Création d’une rubrique dédiée au chikungunya sur le site internet de l’ARS
Mise à jour au fil de l’eau et accessible en page d’accueil, cette rubrique comporte des informations pour différents publics :
La population : maladie, moyens de se protéger, actions de lutte anti-vectorielle, …
Les professionnels de santé : diagnostic, prise en charge, point épidémiologique
Les partenaires : supports de communication pour relayer les messages de prévention (affiche générique, affiche « Le chikungunya circule dans votre quartier », flyer…)
Mobilisation des agents de lutte anti-vectorielle
Dès signalement d’un cas de chikungunya par le médecin ou le laboratoire de biologie médicale, l’ARS intervient dans le quartier concerné, afin de réduire le risque de propagation du virus.
Salubrité publique
Des actions partenariales menées avec les communes et les intercommunalités vont s’intensifier dans les zones les plus touchées par le virus. Ces actions de salubrité vont nettement contribuer à réduire la présence des moustiques (entretien des espaces publics, opérations « vide fonds de cours », sensibilisation de la population).
- Éliminer l'eau stagnante où les moustiques peuvent pondre leurs œufs (nids à moustiques) :
coupelles, petits objets, pneus... Réalisé régulièrement, cela permet de diminuer la densité de moustiques autour de chez soi et ainsi de réduire le risque de transmission du virus. - Se protéger des piqûres de moustiques :
Les répulsifs et les moustiquaires sont les moyens les plus efficaces de se protéger contre les piqûres de moustiques. Peuvent aussi être utilisés: diffuseurs ou vêtements couvrants. - Consulter son médecin en cas de symptômes : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires et/ou musculaires, nausées / vomissements, conjonctivite...
Cela permet d'établir un diagnostic rapide et de s'assurer d'une prise en charge adaptée pour limiter les formes grave de la maladie.
Pour les personnes qui ont contracté la maladie, il est important de continuer à se protéger tant que les symptômes persistent, pour éviter de transmettre le virus.