190 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS et Santé publique France
Bilan des cas investigués :
- 153 cas importés
- 9 cas de transmission locale en lien avec des cas importés diagnostiqués
- 27 cas de transmission locale en lien avec des voyageurs non diagnostiqués ou avec des personnes ayant été en contact avec des cas confirmés
- 1 cas autochtone(sans lien direct ou indirect avec des cas importés)
- Nombre total de cas investigués : 190
Les cas importés (personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire) représentent 68% des cas.
Situation sanitaire :
- 4 cas hospitalisés en service de réanimation
Tranches d’âge des cas investigués
- 6 mineurs
- 184 majeurs :
- 18 à 50 ans : 52%
- 51 à 65 ans : 30%
- plus de 65 ans : 13%
- Un premier cas autochtone investigué
Un premier cas autochtone, sans lien à priori direct ou indirect avec des voyageurs ou d’autres cas déjà connus, a été identifié dans un centre d'hébergement et de réinsertion sociale. Il s’agit d’un homme de 47 ans qui est actuellement hospitalisé au CHU Nord.
Une enquête a été rapidement menée pour identifier toutes les personnes ayant été en contact proche avec cette personne pendant sa période de contagiosité.
L’ensemble de ces personnes dites « contacts » ont été recontactées pour vérification de leur état de santé et mise à l’isolement strict.
Une équipe mobile du CHU est intervenue sur place pour procéder à des tests de dépistage.
Localisation des cas
Encore à ce jour, la très grande majorité des cas identifiés sont des cas importés (essentiellement de métropole) ou des cas de contamination directe par des cas importés, des voyageurs ou des contacts de cas importés.
Aucune chaine de transmission autochtone n’est identifiée à ce jour, c’est-à-dire aucun regroupement de cas qui se seraient contaminés dans une commune ou un quartier de la Réunion.
Il n’y a donc pas à ce jour de zones de l’île plus à risque que d’autres et les mesures barrières et de confinement s’appliquent donc à titre préventif partout et de la même façon.
Dans ce contexte, il n’y a pas lieu de communiquer sur la localisation des cas, ces informations n’auront de sens qu’en cas d’identification de zones de transmissions autochtones sur le territoire.
34 cas sont toujours en cours d’investigation
Tous les cas confirmés font l’objet de l’identification de toutes les personnes ayant été en contact avec ces malades (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…).
Toutes ces personnes « contact » sont appelées individuellement par la cellule de suivi de l’ARS en collaboration avec Santé publique France. Leur état de santé est évalué à cette occasion. Il leur est reprécisé au cours de l’entretien l’importance du respect d’un isolement strict, de la surveillance quotidienne de leur état de santé (avec prise de température) et d’appeler immédiatement le 15 en cas d’apparition de symptômes.
A ce jour, environ 1 400 personnes ont été identifiées comme sujet contact et font donc l’objet d’une mesure de quatorzaine et d’auto-surveillance.
Lorsque la cellule de suivi détecte un mauvais respect des obligations de quatorzaine, elle en informe la préfecture afin qu’un arrêté soit pris à l’encontre de la personne. L’arrêté est notifié par les forces de l’ordre. A ce jour 5 personnes ont fait l’objet d’une telle mesure.
La recherche de cas contact : une étape majeure pour empêcher la circulation du virus sur le territoire
Des investigations sont systématiquement réalisées par l’Agence Régionale de Santé et de la cellule régionale de Santé publique France pour identifier toutes les personnes « contact » qui auraient été en contact rapproché et prolongé avec les cas confirmés. En effet, la priorité est de détecter le plus tôt possible les éventuels premiers cas sur le territoire.
Un contact rapproché et prolongé suppose une exposition dans un même lieu de vie, avec un contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou d’une discussion en l’absence de mesures de protection.
Au sein de l’ARS, une cellule régionale de suivi a été activée depuis le 11 mars et près d’une trentaine de personnes sont mobilisées chaque jour, de 8h à 21 h pour assurer la recherche immédiate des cas contact et identifier rapidement tout nouveau cas.
Toutes les personnes identifiées comme cas contact à La Réunion ont été jointes pour s’enquérir de leur état de santé, et leur passer les consignes de confinement à domicile (14 jours suivant leur dernier contact avec un cas confirmé), de port du masque lors des échanges avec des proches, de surveillance deux fois par jour de leur température, et de signalement au SAMU en cas d’apparition de symptômes. L’ARS leur a fait livrer à chacun des masques et un rappel des conduites à tenir. Chaque cas contact fait l’objet d’un suivi régulier pour un point sur leur situation et état de santé.
Recommandations à suivre
- Respecter les consignes de confinement
- Limiter au maximum ses déplacements qui sont nécessaires (trajet domicile-travail quand le télétravail n’est pas possible, se rendre chez un professionnel de santé, faire des achats de premières nécessité)
- Se protéger avec les gestes essentiels qui constituent à ce jour la meilleure barrière à la propagation du virus :
Il convient de rappeler les gestes essentiels qui constituent à ce jour la meilleure barrière à la propagation du virus :
En cas de signes d’infection respiratoire (fière ou sensation de fièvre, toux, difficultés respiratoires) si vous habitez dans une zone où circule le virus ou dans les 14 jours suivant le retour d’une zone où circule le virus :
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