330 cas ont été investigués à cette heure par l’ARS et Santé publique France
Bilan des cas investigués
En concertation avec Santé Publique France, le nombre de cas dit « autochtones » est dorénavant aligné sur la définition de Santé Publique France. Les précédentes catégories jusqu’à présent définies comme « Cas de transmission locale (en lien direct ou indirect avec un cas importé) » et « Cas autochtones (sans lien direct ou indirect avec un cas importé) » deviennent «Cas autochtones secondaires (en lien direct avec un cas importé) » et « Cas autochtones (en lien indirect ou sans lien avec un cas importé) »
Les chiffres du jour selon l’ancienne classification :
- 248 cas importés
- 60 cas autochtones secondaires (personnes ayant un lien direct avec des cas importés)
- 22 cas autochtone (personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé)
- Nombre total de cas investigués : 330
Les cas importés (personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire) représentent 74% des cas.
Situation sanitaire :
-
34 cas hospitalisés hors service de réanimation
- 4 cas hospitalisés en service de réanimation
Tranches d’âge des cas investigués
- Mineurs : 10% (31 cas)
- 18 à 50 ans : 49%
- 51 à 65 ans : 33%
- plus de 65 ans : 8%
Personnel soignant ayant contracté la maladie
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31 personnels soignant ayant contracté la maladie hors du territoire
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7 personnels soignant ayant un lien direct ou indirect avec les cas importés
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2 personnel soignant sans lien direct ou indirect avec des cas importés (autochtone)
40 personnels soignants identifié au total
Localisation des cas
Une carte de localisation des cas a été publiée depuis dimanche dans plusieurs médias.
Il s’agit d’une information issue d’une synthèse quotidienne réalisée depuis quelques jours par Santé publique France et à destination d’une liste restreinte de professionnels de santé collaborant avec Santé Publique France dans le cadre de la surveillance épidémiologique.
Ce document n'avait pas vocation à être diffusé au public.
Il convient d’interpréter cette carte avec la plus grande prudence, raison pour laquelle ce type d’information n’avait pas été publié jusqu’à présent, car cette carte représente les communes de résidence des cas confirmés mais ne reflète en aucun cas des zones d’exposition à risque.
En effet, la majorité des cas identifiés à ce jour à La Réunion étant des cas importés (de métropole ou d’ailleurs), et en l’absence pour l’instant de zones de transmission du virus clairement identifiées sur le territoire, les communes de résidence des cas ne peuvent être considérées comme des zones plus à risque que d’autres, et l'effort sur les gestes barrières doit donc être maintenu avec le même engagement en tout point de l'île.
Des publications à venir de Santé Publique France devrait apporter plus de précisions sur la répartition géographique de la situation épidémiologique avec toujours la même vigilance d’interprétation tant que la circulation du virus sur le territoire n’est pas caractérisée.
28 cas sont toujours en cours d’investigation
Tous les cas confirmés font l’objet de l’identification de toutes les personnes ayant été en contact avec ces malades (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…).
Toutes ces personnes « contact » sont appelées individuellement par la cellule de suivi de l’ARS en collaboration avec Santé publique France. Leur état de santé est évalué à cette occasion. Il leur est reprécisé au cours de l’entretien l’importance du respect d’un isolement strict, de la surveillance quotidienne de leur état de santé (avec prise de température) et d’appeler immédiatement le 15 en cas d’apparition de symptômes.
A ce jour, près de 2 500 personnes ont été identifiées dans le cadre du contact-tracing organisé par l’ARS.
Toutes ces personnes ont été contactées par l’ARS afin de leur demander un confinement strict, de s’assurer de leur état de santé, de les orienter sans délai vers le SAMU-15 en cas d’apparition de signes et de leur livrer des masques afin de s’assurer d’une protection envers leur entourage proche.
Ces personnes font actuellement l’objet d’un suivi actif à 3 niveaux :
- Il est demandé à ces contacts de rappeler tous les jours un numéro vert dédié dans le cadre de leur auto-surveillance prescrite par l’ARS
- Les contacts qui ne rappellent pas régulièrement le numéro vert sont rappelés (dans le cadre d’une collaboration avec le CIC du CHU) à mi-parcours de leur quatorzaine pour s’assurer du maintien de leur isolement et de leur état de santé
- l’opérateur chargé du numéro vert rappelle tous les contacts en fin de quatorzaine pour leur signifier la fin de leur quatorzaine et s’assurer là encore de leur état de santé.
Recommandations à suivre
- Respecter les consignes de confinement
- Limiter au maximum ses déplacements qui sont nécessaires (trajet domicile-travail quand le télétravail n’est pas possible, se rendre chez un professionnel de santé, faire des achats de premières nécessité)
- Se protéger avec les gestes essentiels qui constituent à ce jour la meilleure barrière à la propagation du virus :
Il convient de rappeler les gestes essentiels qui constituent à ce jour la meilleure barrière à la propagation du virus :
En cas de signes d’infection respiratoire (fière ou sensation de fièvre, toux, difficultés respiratoires) si vous habitez dans une zone où circule le virus ou dans les 14 jours suivant le retour d’une zone où circule le virus :
Ne vous rendez pas chez votre médecin traitant ou aux urgences, pour éviter toute potentielle contamination |