Maison des Femmes, de la Mère et de l’Enfant de La Réunion

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Maison de la femme, de la mère et de l’enfant à La Réunion

Soutenue par l’ARS, la première Maison des Femmes, de la Mère et de l’Enfant a ouvert ses portes à La Réunion, implantée dans les 4 régions de l’île. Portés par les centres hospitaliers (CHU, CHOR/EPSMR et GHER) avec de nombreux acteurs, ces lieux accompagnent et prennent en charge les femmes et enfants, victimes de violences intra-familiales.

Site Ouest : à Saint-Paul

porté par le Centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR) et l’Etablissement de Santé publique Mentale de La Réunion (EPSMR)

Ouvert depuis fin 2023

Le site est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h00.
En dehors des horaires d’ouverture, les situations relevant d’une urgence sont adressées au service des urgences du CHOR, en lien avec la médecine légale.

Plus d’informations sur la MDFME antenne Ouest dans le flyer dédié

 

Site Nord : à Saint-Denis

Porté par le Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion (CHU)

Ouvert depuis 2024, la MDFME Nord partage les locaux avec la Maison de santé Léonie, située en face du CHU Nord.

  • Adresse : 1 allée des opales 97400 Saint-Denis
  • Téléphone : 02 62 90 66 00

Le site est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h00.
En dehors des horaires d’ouverture, les situations relevant d’une urgence sont adressées au service des urgences du CHU, en lien avec la médecine légale.

Site Sud : à Saint-Pierre

Porté par le CHU

Les locaux ouvriront au 2ème semestre 2024 au sein du Pôle Femme-Mère-Enfant du CHU Sud ;

Site Est : à Saint-Benoît

Porté par le Groupe Hospitalier Est Réunion (GHER)

Le site sera accessible fin 2024.

Lieu d’accueil, d’écoute et d’accompagnement, la Maison des Femmes, de la Mère et de l’Enfant (MDFME) est une structure qui assure la prise en charge globale (médical, psychologique, social, juridique, aide à la réinsertion) de ces publics, victimes de violence.

L’objectif est de leur apporter une réponse bienveillante, rapide et coordonnée pour qu’elles retrouvent santé et bien-être.

  • 4 sites unique d’accueil des victimes, adossé à un établissement public de santé (CHU, CHOR-EPSMR, GHER) disposant d’un accueil des urgences 
  • un accueil des victimes tous les jours en lien avec les urgences hospitalières
  • une prise en charge coordonnée des victimes, de dépôt de plaintes ou de recueil des preuves sans plainte par des professionnels de la santé, du médico-psycho-social, de la justice, des associations
  • deux filières : enfants/adolescents (unité d’accueil pédiatrique enfant en danger) et femmes (dont unité médico-judiciaire)
  • une hospitalisation de jour possible
  • un projet personnalisé de soins et d’accompagnement pour chaque victime
  • des missions transversales dévolues au CHU pour la formation des professionnels, l’élaboration de référentiels de prise en charge et la mise à disposition d’outils pour la pratique clinique.

L'image représente un schéma de la prise en charge des victimes de violence par les différents acteurs :

  • Au centre : les femmes et enfants victimes de violences
  • En première réponse : une équipe pluridisciplinaire (Psychologue, Infirmière puéricultrice, Sage-femme, Coordinatrice des parcours, Médecin, Assistante sociale)
  • En deuxième ligne : les acteurs de la prise en charge (Maison des adolescents, Unité de Psycho-Trauma, Pass/pass perinat, Service des urgences, Service gynéco-obstétrique, Service de victimologie, Unité médico-légale, Santé sexuelle/CEGIDD, la Permanence d’Accès aux Soins de Santé en périnatalité, l’équipe de liaison en soins addictologiques (ELSA), l’association Réseau VIF)
  • En troisième ligne : Avocat, ARAJUFA, Police/Gendarmerie, Planning familial
  • En quatrième ligne : Les professionnels de santé de ville, le département, les URPS, la CAF, le 115, les Bailleurs sociaux, les associations, l'Éducation nationale, les communautés professionnelles territoriales de santé, France travail