Dans un contexte de généralisation de la circulation du virus, les indicateurs de mesure doivent être manipulés avec prudence, notamment l’indicateur des cas confirmés biologiquement. Le nombre de consultations en ville et les passages aux urgences sont des indicateurs fiables et pertinents pour disposer d’une image fidèle de la dynamique de l’épidémie.
Dans ce contexte épidémique, le préfet appelle les Réunionnais à la vigilance, et sollicite la participation active des Réunionnais dans la mise en œuvre des mesures de prévention est essentielle pour limiter l’extension du virus. Il reste indispensable de se protéger des piqûres de moustiques et de continuer à se protéger, même malade, pour ne pas contaminer son entourage. Les personnes à risque de formes graves de la maladie sont encouragées à se faire vacciner.
Chiffres du 24 au 30 mars
- 6 289 cas confirmés
- 22 000 consultations en médecine de ville
- 310 passages aux urgences
- 54 hospitalisations
Depuis le début de l’année
- 27 521 cas confirmés
- 73 400 consultations en médecine de ville
- 803 passages aux urgences
- 167 hospitalisations
Du 24 au 30 mars, les communes suivantes sont concernées par une augmentation notable de nouveaux cas :
Le Tampon (800 cas), Saint-Paul (900 cas), Saint-Denis (750 cas) et Saint-Pierre (600 cas).
*Nombre estimé et part d’activité de consultations pour des cas cliniquement compatibles avec le chikungunya en médecine de ville en comparaison avec les cas confirmés déclarés