Les quartiers suivant sont concernés par l’apparition de cas :
du Butor (Saint-Leu),
du Chemin de la Gare (Saint-André),
de Grand-Bassin et Trois-Mares les bas (Tampon),
de La Rivière (Saint-Louis)
de la Vallée-Ligne des Bambous (Saint-Pierre)
Depuis le 23 août 2024
- 529 cas autochtones recensés
- 169 nouveaux cas sur la période du 20 au 26 janvier
- 3 hospitalisations de +24h.
Aucun cas confirmé parmi les patients admis aux urgences.
*Entre l'apparition des symptômes, la consultation médicale, l'analyse biologique et la transmission des résultats à l'ARS, le nombre de nouveaux cas est consolidé tous les 15 jours.
En raison de l’augmentation et de la dispersion du nombre de cas, et sur proposition du directeur général de l’ARS Gérard COTELLON, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a déclenché le 13 janvier le niveau 3 du dispositif ORSEC « Arboviroses » (Ce qui correspond à la circulation d’une épidémie à faible intensité.).
Pour faire face à la recrudescence de l’épidémie, l’effectif du service lutte anti-vectorielle de l’ARS a été renforcé, soit un effectif total de 150 agents, dont 115 qui interviennent sur le terrain pour des interventions réactives et de démoustication. Près de 300 visites à domicile sont actuellement réalisées par jour.
Depuis janvier 2025 :
- 217 périmètres ont bénéficié d’une intervention
- 4 814 maisons visitées
- 1 095 gîtes larvaires éliminés
- 2 535 traitements réalisés
Le rôle des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers, sages femmes…) est primordial dans la riposte face à l’épidémie de chikungunya. L’ARS organise un webinaire le jeudi 6 février de 18h à 19h30. Au programme : point de situation, signe clinique et prise en charge des patients, retour d’expérience de l’épidémie 2005-2006…
- Éliminer l'eau stagnante où les moustiques peuvent pondre leurs œufs (nids à moustiques) :
Coupelles, petits objets, pneus… Réalisé régulièrement, cela permet de diminuer la densité de moustiques autour de chez soi et ainsi de réduire le risque de transmission du virus. Se protéger des piqûres de moustiques
Les répulsifs et les moustiquaires sont les moyens les plus efficaces de se protéger. Peuvent aussi être utilisés : diffuseurs ou vêtements couvrants.Consulter son médecin en cas de symptômes : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires et/ou musculaires, nausées/vomissements, conjonctivite…
Cela permet d’établir un diagnostic rapide et de s’assurer d’une prise en charge adaptée pour limiter les formes graves de la maladie.
Pour les personnes qui ont contracté la maladie, il est important de continuer à se protéger tant que les symptômes persistent, pour éviter de transmettre le virus.