Recrudescence saisonnière de cas de leptospirose : appel à la vigilance de tous !

Actualité

Depuis le 1er janvier, 59 cas de leptospirose ont été déclarés à l’ARS. Cette maladie est causée par des bactéries présentes dans l’eau et la boue contaminées par l’urine d’animaux infectés. Après de fortes pluies, les activités de jardinage à domicile ou de loisirs en eau douce, sont particulièrement à risque.

Les agriculteurs et les éleveurs sont aussi exposés du fait de leur activité professionnelle.

Au vu de la recrudescence de cas et de la saison des pluies, l’ARS La Réunion et Santé Publique France recommandent à la population une vigilance accrue : se protéger avec des gestes simples, consulter son médecin dès l’apparition de symptômes en indiquant si une activité à risque a été pratiquée. 

(Données Santé publique France)

Cette année, le démarrage de la recrudescence saisonnière de leptospirose est plus tardif et moins élevé qu’en 2024 : entre le 1er janvier et le 10 avril 2025, 59 cas ont été déclaré à l’ARS.

Sur la semaine du 7 avril, le nombre de cas hebdomadaire est en augmentation avec 17 nouveaux cas recensés.

Répartition des cas 

Toute l’île est concernée par la leptospirose.

  • La région Sud est particulièrement impactée : 43% des cas (principalement au Tampon et à Saint-Louis) 
  • La région Ouest : 24 % des cas (principalement à Saint-Paul) 
  • La région Est : 17 % des cas
  • La région Nord : 16 % des cas. 
     

Profil des personnes malades 

  • Une très grande majorité d’hommes touchés, avec un âge médian de 56 ans
  • Les principales activités à risque de contamination rapportées : activités agricoles (jardinage, maraichage, élevage), activités de nettoyage, déblaiement, entretien de cours/bâtiments ou de baignade en eau douce. 

Les conditions climatiques actuelles sont favorables à la survie des bactéries dans l’eau et les milieux humides. Sans protection efficace, le risque de contamination est encore plus élevé lors d’activités de nettoyage des cours et jardins, de travaux agricoles et d’élevage, jardinage ou baignade en eau douce.

 

 

Retrouvez plus d’informations sur la maladie, les activités à risque et les moyens de se protéger dans la rubrique dédiée.

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